Chanson française traditionnelle qui vient d’un poème anonyme écrit entre les XVe et XVIIIe siècles qui aurait été composée par un jongleur du XVe ou du XVIe siècle.
Description(s)
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Paroles (avec laisse – version chantée)
À la claire fontaine
M’en allant promener
J’ai trouvé l’eau si belle
Que je m’y suis baigné
Il y a longtemps que je t’aime,
Jamais je ne t’oublierai
Sous les feuilles d’un chêne,
Je me suis fait sécher.
Sur la plus haute branche,
Un rossignol chantait.
Il y a longtemps que je t’aime,
Jamais je ne t’oublierai
Chante, rossignol, chante,
Toi qui as le cœur gai.
Tu as le cœur à rire…
Moi je l’ai à pleurer.
Il y a longtemps que je t’aime,
Jamais je ne t’oublierai.
J’ai perdu mon amie
Sans l’avoir mérité.
Pour un bouquet de roses
Que je lui refusai…
Il y a longtemps que je t’aime,
Jamais je ne t’oublierai.
Je voudrais que la rose
Fût encore au rosier,
Et que ma douce amie
Fût encore à m’aimer.
Il y a longtemps que je t’aime,
Jamais je ne t’oublierai.
Paroles originales supposées intitulées « En revenant des noces »
En revenant de noces, j’étais bien fatiguée,
Au bord d’une fontaine, je me suis reposée
Et l’eau était si claire, que je m’y suis baignée ;
À la feuille du chêne, je me suis essuyée…
Sur la plus haute branche, le rossignol chantait :
Chante, rossignol, chante, toi qui as le cœur gai !
Le mien n’est pas de même, il est bien affligé !
C’est de mon ami Pierre, qui ne veut plus m’aimer,
Pour un bouton de rose, que j’ai trop tôt donné.
Je voudrais que la rose fût encore au rosier,
Et que mon ami Pierre fût encore à m’aimer.
Paroles (avec laisse – version chantée)
À la claire fontaine
M’en allant promener
J’ai trouvé l’eau si belle
Que je m’y suis baigné
Il y a longtemps que je t’aime,
Jamais je ne t’oublierai
Sous les feuilles d’un chêne,
Je me suis fait sécher.
Sur la plus haute branche,
Un rossignol chantait.
Il y a longtemps que je t’aime,
Jamais je ne t’oublierai
Chante, rossignol, chante,
Toi qui as le cœur gai.
Tu as le cœur à rire…
Moi je l’ai à pleurer.
Il y a longtemps que je t’aime,
Jamais je ne t’oublierai.
J’ai perdu mon amie
Sans l’avoir mérité.
Pour un bouquet de roses
Que je lui refusai…
Il y a longtemps que je t’aime,
Jamais je ne t’oublierai.
Je voudrais que la rose
Fût encore au rosier,
Et que ma douce amie
Fût encore à m’aimer.
Il y a longtemps que je t’aime,
Jamais je ne t’oublierai.
Paroles de la tradition française (en vers sénaires)
À la claire fontaine
M’en allant promener
J’ai trouvé l’eau si belle
Que je m’y suis baignée
Il y a longtemps que je t’aime jamais je ne t’oublierai
Sous les feuilles d’un chêne
Je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche
Un rossignol chantait
Il y a longtemps que je t’aime jamais je ne t’oublierai
Chante, rossignol, chante
Toi qui as le cœur gai
Tu as le cœur à rire
Moi, je l’ai à pleurer
Il y a longtemps que je t’aime jamais je ne t’oublierai
J’ai perdu mon ami
Sans l’avoir mérité
Pour un bouton de rose
Que j’ai trop tôt donné
Il y a longtemps que je t’aime jamais je ne t’oublierai
Je voudrais que la rose
Fût encore au rosier
Et que mon ami Pierre
Fût encore à m’aimer
Il y a longtemps que je t’aime jamais je ne t’oublierai
Paroles originales supposées intitulées « En revenant des noces »
En revenant de noces, j’étais bien fatiguée,
Au bord d’une fontaine, je me suis reposée
Et l’eau était si claire, que je m’y suis baignée ;
À la feuille du chêne, je me suis essuyée…
Sur la plus haute branche, le rossignol chantait :
Chante, rossignol, chante, toi qui as le cœur gai !
Le mien n’est pas de même, il est bien affligé !
C’est de mon ami Pierre, qui ne veut plus m’aimer,
Pour un bouton de rose, que j’ai trop tôt donné.
Je voudrais que la rose fût encore au rosier,
Et que mon ami Pierre fût encore à m’aimer.