Le Korrigan (du breton korr, nain, suivi du diminutif ig et du suffixe an, pluriel breton : Korriganed ) signifie « petit nain » avec un suffixe hypocoristique très fréquent dans les noms de personnes. Au féminin, on trouve parfois une forme féminisée à la manière française «korrigane», qui peut désigner une fée malfaisante. Les préfixes corr (littérature galloise) et cor (ancien cornique) désignent tous deux un nain. Les korrigans, parfois aussi appelés poulpiquets, kormandons, kérions ou ozégans sont des esprits prenant l’apparence de nains dans la tradition celtique et en particulier bretonne. Bienveillants ou malveillants selon les cas, ils peuvent faire preuve d’une extrême générosité mais sont également capables d’horribles vengeances. Leur apparence est variée, ils peuvent être dotés d’une magnifique chevelure et d’yeux rouges lumineux, à l’aide desquels ils sont censés ensorceler les mortels ou être décrits comme étant petits, noirs et velus, coiffés de chapeaux plats avec des rubans de velours, les filles étant coiffées de bonnets violets. Les korrigans font aussi partie de ce qu’on appelle le petit peuple, composé également des fées, des farfadets et autres créatures fantastiques. Les contes les situent le plus souvent dans des grottes ou encore dans des dolmens pour les plus chanceux. Mais ils hantent également les sources, les fontaines ou les landes du pays breton. On leur attribue les ronds de sorcières qu’on trouve parfois sur les prés ou dans les sous-bois. On dit qu’ils y font cercle pour danser à la tombée du jour. Au mortel qui les dérange, il arrive qu’ils proposent des défis qui, sils sont réussis, donnent le droit à un vu (ce qui est en général le cas pour les hommes bons) mais qui peuvent, en cas d’échec, se transformer en pièges mortels menant tout droit en enfer ou dans une prison sous terre sans espoir de délivrance. Dans la nuit du 31 octobre, on prétend qu’ils sévissent à proximité des dolmens, prêts à entraîner leurs victimes dans le monde souterrain pour venger les morts des méfaits des vivants. Cette tradition les rattache à la non moins celtique Halloween à l’origine fête de Samain; nouvel an celtique, devenue au fil des siècles et des religions la fête que nous connaissons aujourd’hui.Dessin de Nicolas Le Corre Parfois aussi, ils symbolisent la résistance de la Bretagne à la christianisation et on leur prête alors des facéties nocturnes au voisinage des églises prenant particulièrement les prêtres pour cibles.
Le Korrigan (du breton korr, nain, suivi du diminutif ig et du suffixe an, pluriel breton : Korriganed ) signifie « petit nain » avec un suffixe hypocoristique très fréquent dans les noms de personnes. Au féminin, on trouve parfois une forme féminisée à la manière française «korrigane», qui peut désigner une fée malfaisante. Les préfixes corr (littérature galloise) et cor (ancien cornique) désignent tous deux un nain. Les korrigans, parfois aussi appelés poulpiquets, kormandons, kérions ou ozégans sont des esprits prenant l’apparence de nains dans la tradition celtique et en particulier bretonne. Bienveillants ou malveillants selon les cas, ils peuvent faire preuve d’une extrême générosité mais sont également capables d’horribles vengeances. Leur apparence est variée, ils peuvent être dotés d’une magnifique chevelure et d’yeux rouges lumineux, à l’aide desquels ils sont censés ensorceler les mortels ou être décrits comme étant petits, noirs et velus, coiffés de chapeaux plats avec des rubans de velours, les filles étant coiffées de bonnets violets. Les korrigans font aussi partie de ce qu’on appelle le petit peuple, composé également des fées, des farfadets et autres créatures fantastiques. Les contes les situent le plus souvent dans des grottes ou encore dans des dolmens pour les plus chanceux. Mais ils hantent également les sources, les fontaines ou les landes du pays breton. On leur attribue les ronds de sorcières qu’on trouve parfois sur les prés ou dans les sous-bois. On dit qu’ils y font cercle pour danser à la tombée du jour. Au mortel qui les dérange, il arrive qu’ils proposent des défis qui, sils sont réussis, donnent le droit à un vu (ce qui est en général le cas pour les hommes bons) mais qui peuvent, en cas d’échec, se transformer en pièges mortels menant tout droit en enfer ou dans une prison sous terre sans espoir de délivrance. Dans la nuit du 31 octobre, on prétend qu’ils sévissent à proximité des dolmens, prêts à entraîner leurs victimes dans le monde souterrain pour venger les morts des méfaits des vivants. Cette tradition les rattache à la non moins celtique Halloween à l’origine fête de Samain; nouvel an celtique, devenue au fil des siècles et des religions la fête que nous connaissons aujourd’hui.Dessin de Nicolas Le Corre Parfois aussi, ils symbolisent la résistance de la Bretagne à la christianisation et on leur prête alors des facéties nocturnes au voisinage des églises prenant particulièrement les prêtres pour cibles.