« Un soir, un samedi, un garçon nommé Irald passait au pied du Lac des fées à onze heures ; au clair de lune, il voit sur le sommet des êtres aériens ; il arrive jusqu’à la danse sans que sa présence eût été aperçue.
Cependant la ronde s’arrête : deux fées rompent la chaîne et lui font signe de venir prendre la place faite pour lui. Le garçon s’y précipite, mais lorsque ses mains ont rejoint celles de ses belles voisines quelque chose de sec et glacé le saisit comme dans un étau, un frisson pénètre dans son corps.
Alors commence une ronde infernale ; Irald est entrainé avec une rapidité effrayante, ses forces s’épuisent dans ce tourbillon ; enfin il succombe et tombe presque anéanti sur le sol maudit.
La ronde continuait toujours. L’heure de minuit est arrivée, la lune se voile davantage. En cet instant ces belles filles disparaissent, se métamorphosent et l’on voit plus que des squelettes hideux dont la tête creuse jette des flammes par ses ouvertures. Le corps fétide d’un enfant mort sans baptême est apporté, la troupe odieuse va se livrer à un festin épouvantable.
L’idée lui vient de se commander au grand saint Géraud. Il se signe : aussitôt un désordre se manifeste parmi la bande infernale. Celle des fées qui lui avait paru la plus séduisante s’approche, exhale sur sa tête un souffle enflammé, le feu calcine ses cheveux et une main brûlante imprime sur sa joue un stigmate aux reflets sanglants.
Irald perd connaissance, il ne put voir la fin de cette vision satanique : quand il se réveilla, la colline avait repris son aspect accoutumé ; mais il conserva ses plaies. »
« Un soir, un samedi, un garçon nommé Irald passait au pied du Lac des fées à onze heures ; au clair de lune, il voit sur le sommet des êtres aériens ; il arrive jusqu’à la danse sans que sa présence eût été aperçue.
Cependant la ronde s’arrête : deux fées rompent la chaîne et lui font signe de venir prendre la place faite pour lui. Le garçon s’y précipite, mais lorsque ses mains ont rejoint celles de ses belles voisines quelque chose de sec et glacé le saisit comme dans un étau, un frisson pénètre dans son corps.
Alors commence une ronde infernale ; Irald est entrainé avec une rapidité effrayante, ses forces s’épuisent dans ce tourbillon ; enfin il succombe et tombe presque anéanti sur le sol maudit.
La ronde continuait toujours. L’heure de minuit est arrivée, la lune se voile davantage. En cet instant ces belles filles disparaissent, se métamorphosent et l’on voit plus que des squelettes hideux dont la tête creuse jette des flammes par ses ouvertures. Le corps fétide d’un enfant mort sans baptême est apporté, la troupe odieuse va se livrer à un festin épouvantable.
L’idée lui vient de se commander au grand saint Géraud. Il se signe : aussitôt un désordre se manifeste parmi la bande infernale. Celle des fées qui lui avait paru la plus séduisante s’approche, exhale sur sa tête un souffle enflammé, le feu calcine ses cheveux et une main brûlante imprime sur sa joue un stigmate aux reflets sanglants.
Irald perd connaissance, il ne put voir la fin de cette vision satanique : quand il se réveilla, la colline avait repris son aspect accoutumé ; mais il conserva ses plaies. »