L’intervention d’un cerf dans la Bataille de Patay est un fait historique rapporté par le chroniqueur bourguignon Jean de Wavrin. Ce fait est donc de l’histoire. Bourguignons et Anglais étant alliés à l’époque, ce Bourguignon était aux services du Duc de Bedford, régent de l’Angleterre et se battait aux côtés des Anglais. Ayant pris part à la Bataille de Patay, le 18 juin 1429, il relate l’épisode du cerf. Ce récit authentique, appelé aussi une « source » rapporte qu’à environ 5 km de Patay les Français virent un cerf « partir hors des bois (que celui-ci) prit son chemin vers Patay et s’en alla se jeter parmi la bataille des Anglais où s’éleva un haut cri, car ils ne savaient (pas) que leurs ennemis fussent si près d’eux. Entendant ce cri, les coureurs (les soldats de l’avant-garde) français furent certains que là étaient les Anglais et aussitôt (ils) les virent après tout pleinement. » (Jeanne d’Arc, par Régine Pernoud, Éd. du Seuil, 1962) Les combats commencèrent aussitôt : c’était le début de ce qui se termina par une victoire fulgurante des Français : c’était la revanche de la Bataille d’Azincourt, où, en 1415, toute la noblesse de France avait été massacrée.
D’autres légendes se sont créées, notamment dans la commune voisine de Saint-Péravy-La-Colombe, dont la mémoire collective est particulièrement riche en légendes. Faisant désormais partie du patrimoine local, certaines ont même été accueillies par des sociétés savantes sous la forme de « collections de légendes ». Par exemple, l’une d’entre elles nous dit que le cerf aurait emprunté la route du cerf – entre Coinces et Chesne, et une autre que Jeanne d’Arc, après avoir prédit le 18 juin 1429 : « Entre la Croix Blon et la Croix Faron, nous les aurons… », se serait arrêtée justement à la Croix Faron pour prier. Enfin, encore une autre légende veut que Jeanne se soit assise, pour consoler des soldats blessés ou mourants, sur une grande pierre, retrouvée dans la Retrêve au nord de Roumilly. Cette pierre, genre dolmen mais plus petite, aurait été montée dans la ferme puis découpée pour pouvoir être exposée sous forme d’une superbe dalle dans la cour de Roumilly, toujours visible aujourd’hui.
Source: Contes et légendes de l'Orléanais loirebeauce-encyclopedia.fr Association "Effet de Cerf"
L’intervention d’un cerf dans la Bataille de Patay est un fait historique rapporté par le chroniqueur bourguignon Jean de Wavrin. Ce fait est donc de l’histoire. Bourguignons et Anglais étant alliés à l’époque, ce Bourguignon était aux services du Duc de Bedford, régent de l’Angleterre et se battait aux côtés des Anglais. Ayant pris part à la Bataille de Patay, le 18 juin 1429, il relate l’épisode du cerf. Ce récit authentique, appelé aussi une « source » rapporte qu’à environ 5 km de Patay les Français virent un cerf « partir hors des bois (que celui-ci) prit son chemin vers Patay et s’en alla se jeter parmi la bataille des Anglais où s’éleva un haut cri, car ils ne savaient (pas) que leurs ennemis fussent si près d’eux. Entendant ce cri, les coureurs (les soldats de l’avant-garde) français furent certains que là étaient les Anglais et aussitôt (ils) les virent après tout pleinement. » (Jeanne d’Arc, par Régine Pernoud, Éd. du Seuil, 1962) Les combats commencèrent aussitôt : c’était le début de ce qui se termina par une victoire fulgurante des Français : c’était la revanche de la Bataille d’Azincourt, où, en 1415, toute la noblesse de France avait été massacrée.
D’autres légendes se sont créées, notamment dans la commune voisine de Saint-Péravy-La-Colombe, dont la mémoire collective est particulièrement riche en légendes. Faisant désormais partie du patrimoine local, certaines ont même été accueillies par des sociétés savantes sous la forme de « collections de légendes ». Par exemple, l’une d’entre elles nous dit que le cerf aurait emprunté la route du cerf – entre Coinces et Chesne, et une autre que Jeanne d’Arc, après avoir prédit le 18 juin 1429 : « Entre la Croix Blon et la Croix Faron, nous les aurons… », se serait arrêtée justement à la Croix Faron pour prier. Enfin, encore une autre légende veut que Jeanne se soit assise, pour consoler des soldats blessés ou mourants, sur une grande pierre, retrouvée dans la Retrêve au nord de Roumilly. Cette pierre, genre dolmen mais plus petite, aurait été montée dans la ferme puis découpée pour pouvoir être exposée sous forme d’une superbe dalle dans la cour de Roumilly, toujours visible aujourd’hui.